Histoire de l'empereur Jovien

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ISBN/EAN: 9782322427376
Jovien, Flavius Claudius Jovianus (vers 332-17 février 364), est un empereur romain de 363 à 364. On ne sait quasiment rien de sa vie avant l'expédition de Julien contre l'Empire sassanide. La mort de l'empereur Julien, en juin 363, laisse l'armée sans chef alors même qu'elle se trouve profondément enfoncée en territoire ennemi. Les troupes sont fortement divisées : une grave opposition éclate, entre les officiers des Gaules et les officiers d'Orient d'une part, entre les soldats chrétiens et les soldats païens d'autre part. Cependant, la reconstitution des forces sassanides incite les officiers à se décider rapidement pour désigner un successeur à Julien, évitant ainsi une situation d'anarchie qui ne pouvait conduire qu'à un désastre militaire. Leur choix se pose finalement sur le commandant de la garde impériale, le général Jovien. Contrairement à l'avis de certains officiers, Jovien refuse de continuer le conflit afin de négocier en position de force. Prenant acte du faible moral des troupes, et après deux escarmouches qui tournent à la défaveur des Romains, il négocie la paix avec l'empereur sassanide Chapour II. Celui-ci, en dépit du quasi-anéantissement de ses troupes, se montre intraitable. Jovien est contraint de signer une paix peu honorable, « nécessaire mais ignoble », en juillet 363. L'Empire romain doit céder cinq des neuf satrapies acquises en 297, le protectorat d'Arménie, ainsi que quinze places fortes frontalières, s'il veut pouvoir ramener ses armées indemnes. Jovien a au moins permis de sauver les légions romaines de l'encerclement, et a évité de laisser les Sassanides capturer l'empereur comme ils l'avaient fait, un siècle plus tôt, avec l'empereur Valérien. De tels événements auraient plongé l'Empire dans une crise politique terrible. Il meurt brusquement, à 33 ans, sur la route de Constantinople, à Dadastana, dans la nuit du 16 au 17 février 364. Il semble qu'il ait péri, soit asphyxié par les vapeurs d'un brasero, soit des suites d'un repas trop bien arrosé. Selon l'Épitomé de Caesaribus, il serait mort subitement, « étouffé par une indigestion et par l'odeur de la chaux dont on venait de donner une couche à sa chambre. » Jovien n'aura régné que huit mois.

Jean-Philippe-René de La Bletterie1, né à Rennes le 25 février 1696 et mort le 1er juin 1772 à Paris, est un historien et traducteur français. La Bletterie (ou la Bléterie, parfois la Blétrie) entre jeune dans la congrégation de l'Oratoire et y devient professeur de rhétorique. Il compose d'abord de la poésie, compose une tragédie intitulée Thémistocle, et fait, sous le titre de Très-humbles Remontrances de M. de Montempuis, une réponse à un vaudeville attribué au père Ducerceau, à l'occasion d'une aventure oubliée. C'est au sein de sa retraite, dans l'Oratoire Saint-Honoré, qu'il écrit la Vie de l'empereur Julien, Paris, 1735, in-12, réimprimée en 1746, avec des additions et corrections. Cet ouvrage, bien que critiqué par Voltaire et Condorcet, a fait la fortune littéraire de son auteur. Il est suivi de l'Histoire de Jovien, et traduction de quelques ouvrages de l'empereur Julien, 1748, Paris, 2 vol. in-12. Cette nouvelle production, que recommandent l'enchaînement des faits et l'aisance de la traduction, a eu, dit Palissot, moins de succès que celle qui l'avait précédée. Ces deux ouvrages ont ensuite été réimprimés plusieurs fois en un et en deux volumes in-12. Un règlement contre les perruques est sans doute le motif ou l'occasion de sa sortie de l'Oratoire ; mais il conserva ensuite estime et affection pour cet ordre. Il trouve alors asile chez un magistrat, et s'occupe, par reconnaissance, de l'éducation de son fils. Il obtient ensuite une chaire d'éloquence au Collège royal et, en 1742, une place à l'Académie des belles-lettres. Candidat à l'Académie française, il a Racine le fils pour concurrent : mais la cour exclut également ces deux rivaux comme jansénistes. La Bletterie a une véritable passion pour Tacite et aurait déclaré à ses amis : « Je lui dois tout ; il est bien juste que je consacre à sa gloire le reste de mes jours. ». Il consacre dix ans à traduire les Annales qui parurent en 1768, Paris, 3 vol. in-12.

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